pollution vidourle
Voici un mail du président de l'association Leï Marsibajans.Je le diffuse sur le blog,avec son autorisation.
Bonjour,
Ce matin avec le Président Jean-Jacques DAUMAS de l’association de Pêche Le Brochet Vidourlais de Marsillargues et son homologue le Président Rémy GAILLARD de l’association de pêche de Petite Camargue (Gallargues le montueux) et de nombreux pêcheurs étions à pied d’œuvre sur les berges du Vidourle à Marsillargues et Saint Laurent d’Aigouze.
Nous constations l’ampleur des dégâts d’une pollution qui s’était déclaré il y’a quelques jours, jusqu’ici elle paraissait minime mais ce matin il nous fallait admettre qu’il s’agissait de la plus grosse pollution que le Vidourle ai connu sur notre bassin versant, ce sont des centaines de poissons de toute taille et de toute espèce mort ou agonisant qui jonchaient la surface du cours d’eau.
La Brigade Nautique du Grau du Roi, un gendarme de la Brigade de recherche de Vauvert, un gendarme de la Brigade Territoriale d’Aigues Mortes, les gendarmes de Lunel et les pompiers de Marsillargues étaient aussi présent sur les lieux afin de mener l’enquête sur cette pollution massive.
Des prélèvements ont été effectués en bateau à plusieurs endroits sur le cours d’eau, des poissons mort ont étés prélevés du milieu aquatique.
A l’heure ou nous sommes nous ne pouvons incriminer personne mais l’enquête suivra son cours et même si « le pollueur sera le payeur » le mal est fait et tout le travail piscicole de nombreuses années est réduit à néant à cause d’un acte criminel qu’il soit volontaire ou lié à un accident de manipulation.
Le milieu aquatique n’est pas l’unique passion et soucis des pêcheurs comme certains pourraient le croire… Le Vidourle est notre source de vie à tous, il communique avec nos nappes phréatique, il assume de nombreuses fonctions hydraulique et de part ses zones arboristives il participe à un équilibre nécessaire à nos populations.
Outre ce désastre, je déplore l’absence politique de Mme Vignon (Maire de Marsillargues) et de Mme Objois (Adjointe à l’environnement) mais nous ne sommes pas à la veille d’une Campagne Politique et les serrements de mains sont bien inutiles en de telles circonstances.
Pour ma part, devenu aujourd’hui simple pêcheur, puisque n’étant plus le garde pêche du Brochet Vidourlais, je me suis senti comme bouleversé face à cette pollution qui affecte la faune piscicole du Vidourle et ce sont les larmes aux yeux que je viens d’écrire ce témoignage.
PS : Une fois informé, ce matin les maires du bassin versant du Vidourle ont pris la sage décision d’interdire par arrêté municipal la pêche, la baignade,… sur leurs communes.
Si je me suis permis de sanctionner quelque peu 2 politiques c'est qu'en réalité nous sommes persuadé sans aucune réserve de connaitre l'origine de cette polution.
Il s'agit de pompes communale qui déverse librement les eaux pluviales dans le Vidourle. En période calme où l'étiage du Vidourle est bas, il s'avère que des services privée qui en ont l'entretien font le néttoyage des fonds de cuve ou il y'a des hydrocarbures résultant des lessivages des routes et des toitures, celà formant un aglutina en fonds de cuve. De plus nous pensons que pour dissoudre cette masse, ils utilisent des dissolvants...
Voilà pourquoi nous avons avec l'aide de la gendarmerie fait des prélèvements dans ses fonds de cuve qui comme par hasard était propre le jour du contrôle...
Il est du devoir des collectivités de protéger le milieu aquatique leur incombant, ce n'est pas seulement le rôle des AAPPMA !?
Aujourd'hui nous sommes plus que surrement face à une polution engendrée par une collectivité, celà est une véritable honte.
L'enquête nous dira si je me trompe, mais quoi qu'il en soit nous nous battrons pour interdire ce type de rejet et obliger cette mairie de Marsillargues à installer une pompe hydrocureur qui enverra ces hydrocarbures vers les égouts et faire en sorte qu'il soit installé une citerne en guise de bassin de déquantation.... A défaut il faudra faire en sorte qu'il ferme ces pompes...
Aujourd'hui l'ONEMA n'a pas réussi à prouver la polution lors des rejets car en général ils se pratique en hiver en étiage haut donc les analyses sur le mileu aquatique son quasi nulle en terme de pollution.
Voilà un petit peu le topo de cette affaire, il fallait attendre la catastrophe, maintenant nous l'avons, un milieu aquatique ruiné avec les frayères, le biotope, la faune dévasté... Tout le poisson fourrage est mort et les prédateur qui auront pu survivre sont condamné à mourir de faim...
Encore mille merci pour votre soutien, nous serons nous en montrer digne.
Désolé pour les fautes c'est un premier jet, je n'ai pas vraiment le moral à me relire.
Bien cordialement, Michel GALAS
Le Président de l’Association Leï Marsibajans, Michel GALAS
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